Chomo, de son vrai nom Roger Chomeaux, n’est pas votre artiste ordinaire. Imaginez un homme qui a quitté la ville lumière pour se réfugier dans une forêt, vivant en autarcie avec des abeilles comme compagnons 🐝. Ça semble fou, non ? Eh bien, attachez vos ceintures, car l’histoire de Chomo est tout sauf banale !
Les débuts artistiques de Roger Chomeaux
Formation aux Beaux-Arts et premières créations
Roger Chomeaux, futur Chomo, est né en 1907 à Berlaimont. Très tôt, il se passionne pour les arts et entre à l’école des Beaux-Arts de Valenciennes, puis à celle de Paris 🎨. Là, il se distingue en peinture et en sculpture, remportant plusieurs prix 🏆. Ses talents artistiques lui permettent de décrocher un emploi de décorateur dans une maison spécialisée dans la réalisation de tapis, alors que son épouse vend des laines à domicile. Mais la Seconde Guerre mondiale bouleverse leur vie et envoie Roger dans un stalag en Pologne.
L’exil dans la forêt de Fontainebleau
Installation et transformation en Chomo
Après la guerre, Roger et sa femme achètent quelques hectares dans la forêt de Fontainebleau 🌳. C’est là que Roger Chomeaux devient Chomo, un nom qu’il signe désormais de manière phonétique ✍️. Il se construit un univers à part, loin de l’agitation parisienne. Ses œuvres prennent vie en plein air, au milieu des arbres 🌲. C’est le début d’une nouvelle vie, marquée par une créativité débridée et une quête de solitude.
Un écologiste avant l’heure
Vie en autarcie et passion pour les abeilles
Bien avant que l’écologie ne devienne une mode 🌿, Chomo vivait déjà en harmonie avec la nature. Gardien d’abeilles, il possédait jusqu’à vingt ruches 🍯. Il préférait travailler des matériaux qu’il qualifiait de « respirants » : le bois, la tôle, le plastique, le verre. Les « bois brûlés » de Chomo, une de ses marques de fabrique, sont des œuvres d’art où il marie matières naturelles et industrielles.
Le Village d’Art Préludien
Création des bâtiments uniques et symboliques
Chomo ne se contentait pas de sculpter ; il était aussi architecte 🏗️. Dans son domaine, il érige trois bâtiments extraordinaires : le « Sanctuaire des bois brûlés », « L’Église des Pauvres » et « Le Refuge » 🏡. Chacun de ces édifices, construit avec des matériaux de récupération comme le grillage et les bouteilles, abrite une multitude de ses créations. L’Église des Pauvres, avec sa rosace de bouteilles colorées, est particulièrement impressionnante.
L’impact de Chomo sur l’art contemporain
Expositions et reconnaissance posthume
Malgré son isolement, Il a fini par attirer l’attention du monde de l’art 🎨. Clara Malraux, notamment, a joué un rôle clé en attirant l’attention du ministère des Affaires culturelles sur son travail. Chomo a toujours refusé de vendre ses œuvres, préférant les garder dans son sanctuaire 🏞️. Après sa mort en 1999, plusieurs rétrospectives lui ont été consacrées, notamment à la Halle Saint Pierre à Paris en 2009.
Chomo, l’artiste multi-facettes
Sculpture, musique et cinéma expérimental
Chomo n’était pas seulement sculpteur ; il était également musicien et cinéaste 🎥. Il s’est essayé à la musique concrète et a réalisé un film expérimental, « Le Débarquement spirituel », en collaboration avec Clovis Prévost et Jean-Pierre Nadau 🎬. Toujours en quête de nouvelles formes d’expression, Chomo reste un personnage incontournable de l’art outsider.
Chomo
Ce nom résonne comme une énigme dans l’univers artistique. Son passage de Roger Chomeaux à Chomo symbolise son rejet du conventionnel et son immersion totale dans une vie de création et d’originalité 🎨🌟. Sa contribution à l’art contemporain est unique, et son histoire continue d’inspirer artistes et amateurs d’art du monde entier 🌍.
FAQ
Qui était Chomo ?
De son vrai nom Roger Chomeaux, c’était un artiste français connu pour son mode de vie ermite et ses créations uniques en pleine forêt de Fontainebleau.
Quels matériaux Chomo utilisait-il ?
Il préférait des matériaux dits « respirants » comme le bois, la tôle, le plastique, le verre et le béton cellulaire.
Pourquoi Chomo a-t-il choisi de vivre en forêt ?
L’artiste a choisi l’isolement pour se consacrer entièrement à son art, loin de l’agitation urbaine.
Qu’est-ce que le Village d’Art Préludien ?
C’est le domaine de Chomo en forêt de Fontainebleau, où il a construit trois bâtiments uniques pour abriter ses œuvres.
Chomo a-t-il vendu ses œuvres ?
Non, il a toujours refusé de vendre ses œuvres, préférant les conserver dans son sanctuaire.
Quel est l’héritage de Chomo aujourd’hui ?
Son héritage se perpétue à travers ses expositions posthumes et l’intérêt continu pour son œuvre unique et avant-gardiste.
Avec Robert Chomeaux, l’art prend des chemins de traverse, se réinvente, et nous rappelle que la créativité n’a pas de limites 🎨✨. Son parcours est une ode à l’indépendance artistique et à l’inventivité sans bornes.